18 août 2015 – 11h05 :

Un seul journaliste vous manque, et tout est dépeuplé
Les rédactions sont vides. Zéro appel et une avalanche d’e-mails d’absence qui cachent à peine la joie de l’expéditeur d’être en congés.
Une vie sans demandes d’infos, sans demande d’interviews, c’est pas une vie.
On tente d’appeler; le téléphone sonne inlassablement dans le vide. Ou débouche sur un répondeur à la voix exaltée. Aucune mesure dans l’absence.

Rester digne, toujours
La coupe est pleine.
Alors, journaliste chéri(e),
Reviens de de tes vacances ? S’il-te-plaît ?
Reviens.
On a besoin de toi.
Allez.
Notre téléphone est à sa 3ème tentative de pendaison sans fil.
Le gavage de pilules est exclu : qui sait si un journaliste perdu se déciderait d’appeler (croisons les doigts).
Et on ne parle même pas de l’atroce torture que tu nous infliges sur Twitter.
Tu es connecté, on sait que tu es là, mais pas pour nous.
On t’épie un peu, c’est qu’on ne voudrait pas manquer ton retour.
Alors stop les photos de plages, de cocktails et de visites culturelles et laisse-moi à nouveau te charmer avec cette nouvelle lasure révolutionnaire.
Reviens et tout est pardonné.